• La porte dérobée

    Vous l'avez trouvée ? Super ! Je me cache ici pour éviter le chaos hasardeux de recoins insensés, ici se trouvent certaines choses intéressantes, mais plus sensées, moins folles, donc je me cache pour rester dans le... Thème ? Enfin bref, ce sont quelques récits que je trouve pas mauvais et que je me suis amusée à écrire ! Profitez bien de cette rubrique "cachée" !

  • Quand le soleil de leva enfin sur la plaine du Canovor, Elisa sortit de la cabane de chasseur dans laquelle elle avait passée la nuit. L'herbe était encore pleine de rosée et ne semblait pas plus réveillée qu'elle, ses cheveux noirs cascadants le long de son dos étaient en broussaille et formaient ça et là quelques épis assimilable à du blé. La légèreté de sa tenue et le vent qui soufflait sur elle ne lui donna que l'envie de s'allonger au cœur de cette herbe folle et emmêlée, s'y rendormir et y rêver. Les rayons solaires offraient une vision de rêve à la jeune femme. Une immense étendue verte et brillante entourée au loin par de grands arbres touffus et protecteurs. La cabane derrière elle, faite dans un bois clair ressortait harmonieusement parmi les feuillages de la lisière. Il s'agissait là d'un cadre idéal pour une virée en bonne compagnie ou alors seule, dans le but de se ressourcer et de partager un moment avec la nature, avec ses racines comme diraient certains. Elisa ne se laissa pas refroidir par la brise légère et lorsqu'elle estima que son temps passé en pyjama était suffisant, elle regagna l'intérieur. La cabane semblait réellement spacieuse vue de l'intérieur, possédant un étage et même une grande cheminée. Elle se découpait en un salon salle a manger avec pour cuisine un espace raisonnable et dans un style de bar londonien parfaitement adorable. Le nécessaire de cuisine ne manquait pas et la femme lança une bouilloire d'eau chaude avant de rejoindre l'étage composé de deux chambres et d'une belle salle de bain aux couleurs chaleureusement aquatiques et solidement légères. Elisa y entra et s'empara des vêtements abandonnés ça et là pour s'en vêtir nonchalamment et redescendre au moment exact où la bouilloire s'arrêtait. Elle se saisit de la machine et prépara une théière d'un thé à l'odeur boisée et fraîche, ouvrit la porte de l'entrée en attendant l'infusion et alla s'asseoir sur le canapé en prenant sa tasse. Elle s'affala au creux du meuble en tenant sa boisson fermement des deux mains et sourit doucement, le regard perdu dans les cendres de la cheminée. Elle sirota lentement et évasivement pendant longtemps et lorsqu'elle eu fini elle rangea ses affaires et nettoya la demeure. Elle prit particulièrement soin de ramasser toutes les cendres de la cheminée et de la faire apparaître comme neuve, jamais utilisée. Elle s'affaira, calmement et avec un sourire a faire pâlir Blanche-Neige tant la pureté pouvait presque s'y lire, à éparpiller sur toute la surface de la clairière les poussières du feu. Elle marcha plusieurs mètres et atteignit une rivière ou elle se lava les mains pour se débarrasser des restes de cendre et repartit pour la cabane, récupéra ses affaires, passa la porte, la ferma, avança sur le sentier léger et caillouteux s'enfonçant aux creux des arbres, se retourna, lança un baiser et soupira en souriant tristement. Elle ne se retourna plus et ne se soucia plus jamais de ce lieu si paisible. Un lieu parfait pour reposer en paix par delà la mort, il faisait maintenant partit de toute la prairie, il l'aimait tant, c'est ce qu'elle avait comprit, il voulait y mourir comme il y était né, il avait grandi en ville semble-t'il, s'était fait des ennemis, les mauvais de toute évidence. Peut-être que l'incinération du corps et de ses affaires était superflu, il aurait suffit de l'enterrer, mais mieux valait un travail trop bien fait qu'une erreur suffisante pour éveiller des soupçons, ce ne serait pas les commanditaires que l'on mettrait en prison et cela ne permettait donc aucune erreur. 


    votre commentaire
  • Quand le monde s'écroula une personne survécu. La solitude était sa seule compagne et la destruction son seul entourage. Cette personne, dont le nom et le genre s'est perdu dans l'histoire, pensa à se laisser mourir pour rejoindre ceux qui peuplaient sa planète par le passé. Il rejoignit le bâtiment le plus haut des alentours, un qui ne soit pas assez détruit pour être impossible à escalader. Il vit le monde qui l'entourait, ces herbes sauvages, ces débris de monuments habités... Ces cadavres. Comment, pourquoi ? Il vivait, ils étaient morts, tous. Il laissa tomber son regard vers le sol... Les herbes ondoyaient légèrement sous un vent très léger, presque absent... Les pierres l'entouraient, semblant presque naturelles d'aussi haut... Quelques corps moisissaient lentement et se mêlaient à la terre... Il serait comme eux. Il saute. Les yeux fermés, attendant le choc fatal. Il eux la sensation d'atterrir sur un nuage. C'était donc ça mourir ? Il ouvrit les yeux. La mort ressemblait donc a un vaisseau de science-fiction. Le nuage sur lequel il avait eut l'impression de tomber était un immense matelas, plusieurs matelas empilés. Des êtres s'approchèrent de lui. Ils étaient indescriptibles, ne ressemblants en rien à quelque chose de connu dans son passé. Ce devait être à cela que ressemblait l'âme après tout... Intrigué il regarda ses mains, ses pieds, toucha son visage, ses cheveux, rien ne semblait avoir changé... C'était bien intriguant... Qui étaient-ils ? Était-il réellement mort finalement ? Les réponse survinrent quelques instants après. Vivant. Extraterrestres. Sauvetage. Prophétie. Son esprit n'arrivait pas à enregistrer l'intégralité des informations, tout lui semblait si flou ! Il fut nourrit, habillé, entretenu en somme, par ces gens qui l'avaient empêché de se suicider. Il y passa plusieurs années, se liant d'amitié avec eux, il tomba même amoureux, certes ce n'était pas un humain mais le fait de vivre avec lui devint habituel et il se sentit différent et n'assumait plus sincèrement son physique mais à sa grande surprise ces personnes ne se souciaient pas du tout du physique des autres, ils n'y prêtaient aucune attention. L'attachement qu'il éprouvait pour eux lui permis d'obtenir leur confiance et il pût sortir du vaisseau et se balader librement sur sa planète en ruine. Les habitants du vaisseau reconstruisaient à leur manière l'environnement de ce lieu, pour y vivre. Ils reconstruisirent tous ensemble une civilisation, se reproduisirent. L'humain eut des enfants, créant alors un métissage de la population. De nos jours la planète prospère, en harmonie avec la nature mêlant extraterrestres hybrides et pur souche, même s'il est difficile de ne pas avoir un hybride perdu parmi ses ancêtres. Cette histoire est apprise à tous les jeunes et le vaisseau est exposé à leur mémoire dans la capitale du monde tel un monument historique.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique